Selon un article publié dans le journal de la médecine interne générale, rapporté par le New York Times, le port du masque permettrait de réduire non seulement la propagation du virus, mais aussi de diminuer sa charge virale en cas de contamination.
Selon le Dr. Monica Gandhi, médecin spécialiste des maladies infectieuses à l’Université de San Francisco, si des particules arrivent à passer la barrière formée par le masque (rappelons que le risque zéro n’existe pas), leur charge virale est moins importante. Conséquence : si une personne portant un masque est contaminée, l’impact sera moins important sur son organisme que si elle n’avait pas porté de masque au moment de la contamination.
Pour étayer son propos, le Dr. Monica Gandhi s’est appuyée sur plusieurs exemples de foyers de contamination qui se sont développés sur des bateaux de croisière. Sur le Zaandam, où les passagers ont bénéficié de masques de protection après la détection du virus à bord, la propagation a été peu virulente, avec beaucoup moins de cas de personnes présentant des symptômes en comparaison au Diamond Princess où les passagers n’avaient pas de masque.
Si la théorie développée par le Dr. Gandhi nécessite à l’heure actuelle plus de recherches, elle semble toutefois valider l’idée selon laquelle le port du masque permettrait de protéger non seulement les autres, mais aussi soi-même.